Le calvaire
de Corinne




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17 mois de combats

Quelques jours avant Noël 2007 Corinne a su qu'elle souffrait d'une tumeur cancéreuse à la base de la langue et dans une amygdale.

Commençait alors une guerre que nous n'imaginions pas qu'elle serait si longue, si cruelle et finalement si meurtrière

Du 14 janvier 2008 au 13 juin 2008, Corinne a subi deux cures de chimiothérapie et une longue série de séances de radiothérapie.

Après la premiére semaine de chimiothérapie, Corinne a fait une aplasie pour laquelle elle a été hospitalisée une dizaine de jours.

Les nausées, diarrhées ont été assez bien traitées par des médicaments qui ont été efficaces.

Les brûlures de la radiothérapie ont été très vives et douloureuses.

Pendant plusieurs semaines la peau de ses joues et de son cou partait en lambeau.

Son masque de radiothérapie

Causées par les effets indésirables des séances de chimiothérapie et de radiothérapie, des infections buccales de plus en plus importantes ont progressivement réduit sa capacité à s'alimenter normalement.

Corinne n'était soulagée que par la xylocaïne en gel qui anesthésiait sa bouche durant quelques minutes.

Début juillet 2008, Corinne, la bouche infestée de champignons et d'aphtes, ne pouvait plus manger.

Corinne a du s'alimenter alors par voie entérale au travers du site posé pour l'administration des chimiothérapies par voie veineuse.

Elle était raccordée à une pompe durant douze à quatorze heures chaque nuit.

La pompe automatique pour la nourrir

Le 6 août 2008 Corinne était transportée en urgence au service de cardiologie pour un infarctus pour lequel elle est restée hospitalisée durant trois semaines.

Fin octobre Corinne était victime d'une infection du site d'injection qui lui valait 3 semaines de traitement antibiotique par vancomicine.

Consèquence de l'abandon du site d'injection veineuse pour son alimentation, Corinne fut nourrie par une sonde gastrique passant par les voies supérieures (nez).

L'électrocardiogramme du 25-08-2008

Le pilulier hebdomadaire contenant jusqu'à douze médicaments quotidiens qu'elle devait broyer pour chaque prise tant qu'elle en a eu la force.

Certains cachets étaient trop dur à écraser pour elle.

Les dernières semaines, elle était totalement dépendante de son entourage familiale et des infirmières du service d'H.A.D. (Hospitalisation A Domicile).

Pilulier hebdomadaire


Réduits en poudre au moyen du broyeur de médicaments, outil indispensable, les cachets étaient dilués dans un peu d'eau et injectés directement dans l'estomac par la sonde gastrique tant que celle-ci l'a permis.

En plus des cachets, Corinne recevait d'importantes doses de corticoïdes par voie veineuse pour faire dégonfler sa langue.
Broyeur de médicaments


Auteur/Editeur : dcsp93@yahoo.fr - Tous droits réservés - mai 2009